Galeries

National Geographic s’expose

Le Muséum national d’Histoire naturelle accueille le mythique magazine « National Geographic » dans sa Galerie de Minéralogie et de Géologie pour une vaste exposition de cent photographies, à découvrir du 3 mai au 18 septembre 2017.

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Né en 1888 grâce à un petit groupe d’explorateurs, « National Geographic » célèbre ici plus d’un siècle de voyages en images… Et c’est sublime.
Si la signature de National Geographic est bien sûr la bordure jaune soleil de sa couverture, c’est surtout l’exceptionnelle qualité de ses photographies qui fait tout son charme ; c’est pourquoi 100 images mythiques ou oubliées ont été sélectionnées pour cette belle exposition, qui prend place dans la nef de la Galerie de Minéralogie et de Géologie, un lieu habituellement fermé au public.

Qui aurait pu imaginer une telle success-story ? Après 125 ans d’existence, National Geographic est l’un des titres les plus emblématiques du monde de la presse. Diffusé dans 75 pays, en 33 langues et dans 36 éditions différentes, le plus célèbre des magazines de voyages s’expose aujourd’hui au Muséum national d’Histoire naturelle pour fêter en grande pompe son anniversaire.

Grâce à une scénographie immersive, on passe des abysses des océans aux découvertes astronomiques grâce à de charmants changements d’atmosphère. On part également à la rencontre des prédateurs sauvages, des animaux sur le point de disparaître, des peuples malmenés…

S’ensuit rapidement une constatation : « Mieux on connaît la planète, plus on a envie de la protéger », comme le dit si bien Jean-Pierre Vrignaud, rédacteur en chef du National Geographic français et commissaire de l’exposition.
Car oui, aller vers l’autre, c’est avant tout comprendre comment et pourquoi son quotidien peut être impacté par les problématiques écologiques.

La Dernière séance (Bert Stern)

En 1962, Bert Stern est un photographe reconnu pour la qualité de ses portraits; c’est un chasseur d’icônes qui croque les stars les unes après les autres.

Dans l’avion qui le ramène de Rome où il vient de photographier Liz Taylor sur le tournage de Cléopatre, il caresse un rêve, celui de photographier Marylin Monroe.

Dès son retour à New York, il propose à Vogue un reportage photos sur Marylin Monroe. La rédaction du magazine accepte cette idée avec enthousiasme.

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Les évènements s’enchaînent rapidement, Marylin accepte de poser pour lui.

Bert Stern peut réaliser son rêve.

Plutôt que de la photographier en studio, il préfère s’installer dans une suite de l’hôtel Bel-Air à Los Angeles. L’éclairage est minimal, il attend Marylin avec inquiétude.

Viendra? Viendra pas?

Marylin est connue pour ses sautes d’humeur et ses caprices; elle est devenue très fantasque.

Elle vient seule, elle n’a que cinq heures de retard. La séance peut alors commencer.

Marylin accepte de poser nue, le corps sans maquillage. Un rapport puissant, presque amoureux, s’installe entre le modèle et le photographe.

Il la photographie douze heures sans s’arrêter. Le résultat est exceptionnel, mais trop dénudé pour Vogue qui propose à Bert Stern de la rephotographier mais cette fois maquillée et plus habillée.

Marylin accepte de poser une nouvelle fois pour Bert Stern.

Elle meurt un jour avant la sortie de son reportage dans Vogue

La Dernière séance est composée de 2571 photos. Bert Stern choisit de n’en présenter qu’un petit nombre. Chaque exposition génère une nouvelle sélection de photos.

En 1982, Bert Stern n’en retient que 59 pour un musée américain. Ces photos seront par la suite mises en vente chez Sotheby’s et deviennent la propriété de Léon Constantiner, un collectionneur new-yorkais.

Cette sélection remarquable est certainement le regard de l’artiste le plus intéressant sur son travail

Les rencontres Photographiques en Arles

Les rencontres de la photographie d’ARLES

Du 3 juillet au 24 Septembre 2017, Arles accueille les amateurs de photographie pour une nouvelle édition des « Rencontres », une occasion que nous n’avons pas ratée de faire connaissance avec l’oeuvre de nombreux photographes.

Quelques irréductibles ont donc fait le déplacement, le samedi 15 juillet, et déambulé dans la chaleur estivale, légèrement atténuée par un mistral décoiffant !

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Le Palais de l’Archevêché expose la première rétrospective européenne de MASAHISA FUKASE , photographe japonais présenté comme l’un des plus influents, et surnommé « l’incurable égoïste ».

Il est mort en 2012 après être resté pendant vingt ans dans le coma à la suite d’un accident.  Son travail sur les corbeaux en 1986  décrivait la solitude  qu’il a ressentie après son divorce. L’exposition révèle le travail d’introspection qu’il a mené toute sa vie à travers des autoportraits transpercés de punaises, des mises en scènes de sa famille en studio, en s’immergeant un mois dans une baignoire ou en photographiant son chat Sasuke comme un double de lui-même.

Le magnifique Cloître St Trophime accueille deux photographes :

  • Dune VARELA , jeune photographe française, dit « Ce qui a traversé mes recherches, c’est la pensée de la disparition… ». Elle effectue un travail sur des supports différents, du verre, de la céramique ou du plâtre, mais elle les détruit partiellement à la chevrotine. Le résultat nous a un peu laissés perplexes (!).
  • Nous avons plus apprécié le travail de Niels ACKERMANN et Sébastien GOBERT, « Looking for Lénine », sur les statues déboulonnées de Lénine. Véritable témoignage sur la « décommunisation » en Ukraine, avec des photos souvent pleines d’humour, accompagnées des confidences de certains habitants, parfois nostalgiques ou désemparés.

IRAN ANNEE 38

L’Eglise Sainte Anne, rassemble 66 photographes Iraniens, dont les photographies retracent 38 ans de Révolution islamique. 66 visions différentes, poétiques, documentaires, intimes, qui témoignent de cette époque, alors que les photographes occidentaux  ne pouvaient pas rester en Iran. Abbas Kowsari a pris des clichés poignants d’Iraniens revenus sur des zones de combat où des proches avaient perdu la vie (« L’ombre de la terre »). Gohar Dashti met en scène des couples dans des voitures détruites. Cette exposition est l’une des plus émouvantes de la journée.

PULSIONS URBAINES, à l’Espace Van Gogh explore l’identité conflictuelle latino-américaine de 1960 à 2016, à travers 350 photographies.

Dans le cadre de l’année France-Colombie organisée par l’Institut Français, les Rencontres réalisent avec «LA VUELTA » un état des lieux de la violence endémique qui mine la Colombie depuis une soixante d’années. 28 photographes et artistes Colombiens rendent compte des mutations  culturelles, sociales et politiques en Colombie.

EARLY WORKS de Joël MEYEROWITZ réunit des photos en noir et blanc et en couleur,  très vintage, du maître de la photo de rue.

L’église des frères prêcheurs, offre un cadre magnifique aux très grands tirages de MICHAEL WOLF « La vie dans les villes ». Les immenses immeubles de Hong Kong ne montrent aucun être humain, seulement du linge qui sèche à certaines fenêtres, c’est la vision d’un environnement hostile . Ces clichés côtoient ceux des bâtiments de bureaux à Chicago, dont la transparence a intéressé le photographe. A travers les fenêtres éclairées, l’absence de rideaux permet de voir les gens au travail. Des vignettes représentent les portraits pixellisés de ces travailleurs dans des postures qui expriment un certain désespoir. Plus poétique est la série sur les toits de Paris, avec ses nombreuses petites cheminées.

Mathieu PERNOT a été quasiment adopté par la famille Gorgan, des roms installés à Arles, qu’il a photographiés pendant 20 ans.  Cette famille a accordé une très grande confiance au photographe, qui a immortalisé les moments les plus intimes et retracé la vie de chacun. L’exposition présente aussi des photos faites par la famille elle-même, ainsi que des vidéos.

A la maison des peintres, Christophe RIHET expose dans « Road to death » les photos souvent très esthétiques de lieux où des personnalités ont perdu la vie dans des accidents de la route. Un témoignage très particulier, à travers le monde, de la France aux USA.

Au Parc des Ateliers, tout prêt du LUMA, de nombreuses exposition sont réunies, dont celle très émouvante sur les habitants des villages proches de Fukushima, revenus poser dans leur maison ou leur lieu de travail, ou la vie ne pourra plus reprendre normalement. Des sites marqués par l’abandon précipité en 2011, où la végétation et les animaux reprennent l’espace.

Et nous avons terminé par l’exposition de Annie LEIBOVITZ qui couvre la période de 1967 à 1984.

La photographe américaine (née en 1949) s’est faite connaître dans le monde entier pour sa proximité avec les stars qu’elle met en scène comme s’ils étaient ses jouets. Ce sont ses photos de jeunesse, ses premiers reportages pour le magazine « Rolling Stone » notamment. Les murs sont couverts de miliers de clichés en noir et blanc, parfois un peu défraîchis ou carrément punaisés par paquets.

Cette présentation peut désarçonner parce que le foisonnement et la hauteur des murs ne permettent pas de s’atarder longtemps devant chaque photo, mais rapidement, on mesure la richesse de cette époque :  la fin de la beat generation, du mouvement cool, de la contre-culture peace and love, avec l’apparition  des Mick Jagger, Bob Dylan, Joan Baez ou Patti Smith. Au début des années 1980, ils deviennent des idoles, des représentants d’une société de consommation avide de spectacles qu’il faut mettre en scène dans les pages des magazines. Annie Leibovitz raconte ce basculement d’époque en images, pratiquement sans légende : une performance remarquable.  

Sylvester Stallone dans la posture du « Penseur » de Rodin, John Lennon nu recroquevillé en foetus contre Yoko Ono, Whoopi Goldberg dans une baignoire de lait, ou le chanteur Sting couvert de boue… et même les hommes politiques américains comme Richard Nixon que la photographe a pu approcher au moment du Watergate et de la démission du Président. Un mur entier retrace ces 17 ans au travers des principaux évènements, ce qui donne un peu le vertige.

Une seule journée ne permet pas de voir toutes les expositions, mais chacun a pu apprécier, une fois de plus, une programmation intéressante grâce à sa très grande variété.

Avis aux amateurs qui seraient tentés de faire un petit tour à Arles, certaines expositions ne sont pas visibles jusqu’au 24 septembre.

Rédactrice:

Sylvie Navarro

 

Pot de fin d’année sous la protection de St Sara

Pot de fin d’année sous la protection de Ste Sara

Sous l’égide du Président, de son Politburo et des toutes les bonnes volontés,
En cette fin d’année, chacun avait apporté de quoi partager le pot de l’amitié,
 Los Ninos de la Noche ont enflammé de leur musique cette belle soirée jusqu’à invoquer Sainte Sara pour nous protéger

 

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Stage de nu – Novembre 2016

Stage de nu, ou comment sublimer la plastique d’un corps

Quand j’ai décidé d’organiser ce stage j’ai souhaité le mieux et le meilleur pour les 12 participants à cette journée.
Le nec plus ultra dans le domaine se nomme Patrick Wecksteen. Photographe de nu artistique, spécialiste de la beauté des femmes depuis 1995 tel qu’il se définît.
Accompagné de Delphine, modèle sylphide, élancée, gracieuse, en un mot féline, si bien qu’elle en a pris le pseudonyme.Tout ce petit monde  s’est retrouvé samedi 19 Novembre au studio PM à 9h autour d’une petite collation. Continuer la lecture de Stage de nu – Novembre 2016

2èmes Rencontres Régionales de la Photographie de Juvignac

Les Rencontres Régionales de la Photographie de Juvignac

Ces 2èmes rencontres organisées par la ville de Juvignac se sont déroulées les 12 et 13 novembre 2016.Quatorze clubs photos étaient représentés et plus de 1000 visiteurs ont admiré les œuvres présentées, ont assisté aux conférences et à l’issue du week-end, ont pu voter pour leurs  photos préférées. Continuer la lecture de 2èmes Rencontres Régionales de la Photographie de Juvignac

Sortie nocturne à Montpellier

Sortie nocturne à Montpellier

Afin de fêter les « vacances de Toussaint » , une vingtaine de membres de l’Association Image’In & Vous,  se sont retrouvés aux pieds des Trois Grâces, sur la place de la Comédie, mercredi 19 octobre à 19 heures.

Mais où est la star?

Plusieurs groupes se sont constitués pour prendre des photos de nuit sur la Place de la Comédie ou aux abords de la Gare Saint Roch , attirant ainsi la curiosité des passants, persuadés qu’une célébrité allait apparaître !

La star c’est Montpellier, la nuit

Les sujets ne manquent pas au centre ville de Montpellier, avec les édifices éclairés, les tramways en mouvement, les trains, la gare dont l’architecture peut inspirer des clichés originaux et les piétons qui peuvent apparaître de manière fantomatique sur des photographies prises en pose longue.

Chacun s’est essayé à l’exercice, en se déplaçant avec le trépied sur l’épaule d’un point à un autre pour varier les prises de vues.

Un moment de convivialité

Mais la photographie n’était pas le seul but de la soirée, qui s’est poursuivie dans un restaurant de la Place de la Comédie. La convivialité était au rendez-vous, comme toujours, et la soirée s’est agréablement terminée.

Contributions:
Texte  : Sylvie_N
Photos : François_S, Jean-Louis_B, Joëlle_F, Claire_R, Sylvie_N Continuer la lecture de Sortie nocturne à Montpellier

Visa pour l’image – Perpignan 2016 – le Off

Visa en Off…

Comme beaucoup de festivals, les rencontres du photojournalisme à Perpignan proposent un « In » mais également, un « Off ». Ainsi, en de nombreux points de la ville, des reportages amateurs sont visibles. Certains émanent de photographes officiellement invités. D’autres concourent… Ce n’est pas forcément simple à suivre mais cela garantit la richesse des choses à voir et promet la découverte de lieux multiples. Cela va du bar un peu branché au magasin de chaussures confortables, du reportage sur la famine en Éthiopie aux souvenirs de famille. Pour exemple, chez un fleuriste, nous pouvons y admirer (et sentir !) un reportage sur une procession religieuse vieille de 600 ans (N.Reyes « Sanch 2016 »). Là, au Café Vienne, une série de portraits saisissants, en noir et blanc, nous contemple. Continuer la lecture de Visa pour l’image – Perpignan 2016 – le Off